jeudi 26 avril 2018

Un milkshake à Baltimore avec Joël Dicker

Le livre des Baltimore de Joël Dicker


Si vous avez lu La vérité sur l'affaire Harry Quebert, vous vous souvenez surement de Marcus Goldman. Il cherchait à laver la réputation d'un professeur qui avait été un véritable mentor pour lui. Dans ce roman de Joël Dicker, nous retrouvons ce personnage qui nous en dit plus sur sa famille. Il fait parti des Goldman de Montclair, un branche de la classe moyenne de la famille Goldman. Il passera beaucoup de temps avec les Goldman de Baltimore pendant son enfance et son adolescence pour retrouver ses cousins du même âge. Il admire beaucoup cette branche de la famille. Ils ont plutôt bien réussi dans leur vie et possèdent tous les signes extérieurs de richesse : la très belle maison avec de nombreuses chambres d'amis, les vacances en Floride... La grand mère souligne en plus la différence de réussite à chaque fois qu'elle les croise créant un sentiment de honte chez Marcus.

Marcus décide au début de ce roman de retourner en Floride pour écrire. Il rencontre par le biais d'un chien, une ancienne amie devenue entre temps star de la chanson. Il l'avait rencontré à l'époque à Baltimore en même temps que ses cousins. Il l'avait fuit après le drame et n'avait eu de nouvelles qu'à travers la presse people. Cette rencontre va raviver ses souvenirs d'enfance et sera le point de départ d'un nouveau roman.



Tout comme La vérité sur l'affaire Harry Quebert, ce roman donne envie de tourner les pages et de découvrir la suite. J'avais très envie de découvrir ce qu'était ce drame. On a quelques indices au début du roman, on apprend que son cousin Woody entre en prison mais pourquoi, on ne sait pas. Est ce cela le drame ? ou pas. On remonte très loin dans l'enfance pour découvrir ce qu'étaient leurs liens à ces trois cousins et à quel point ils étaient attachés les uns aux autres malgré les difficultés de la vie. On apprend aussi petit à petit ce qui les séparera et sera à l'origine du drame.

J'ai beaucoup vu des critiques négatives sur les romans de Joël Dicker sur la blogosphère ces temps ci. Je ne les comprends pas tellement parce que j'ai beaucoup apprécié ces deux livres. Malgré le nombre important de pages, je les ai lu rapidement et avec beaucoup d'envie. Pour moi, il mérite son succès tout autant l'un que l'autre. J'aurai un seul bémol à écrire sur Le livre des Baltimore. J'ai trouvé que les personnages de Hillel et Woody étaient beaucoup trop développés. J'ai eu l'impression que c'étaient eux les personnages principaux de l'histoire (Et c'est peut être eux tout compte fait, Marcus n'est peut être qu'un prétexte pour raconter cette histoire mais aussi celle de son professeur dans La vérité sur l'affaire Harry Quebert). Et je devais faire un effort en me disant : "non mais le narrateur c'est Marcus pas Hillel". J'ai beaucoup apprécié cette histoire de famille, et j'étais heureuse de connaitre la fin et de me rendre compte que Marcus avait fait beaucoup de chemin, avait vaincu ses fantômes, sa honte et avait pardonné à sa famille de n'être que ce qu'ils étaient.

Quelques fois ces cousins se rendaient dans un fast food pour sortir et refaire le monde. Je me suis inspirée de ces sorties pour réaliser un milk shake gourmand à la fraise.



Milk shake gourmand à la fraise

Ingrédients (pour deux milk shake) :

 - 25 cL de lait frais
 - 4 bonnes cuillères à soupe de glace à la vanille
 - 10 fraises + 2 fraises pour le décor
 - de la crème chantilly

Lavez et équeutez dix fraises. Coupez les grosses en morceaux. Mettez vos fraises dans le blender avec le lait et la glace. Mixez, mélangez quelques instants.

Versez ce mélange mousseux et appétissant dans deux grands verres. J'ai utilisé deux verres à bière de 25 cL mais on peut utiliser des coupes de glaces, des bocaux ...
Ajoutez un nuage de chantilly et une fraise préalablement lavée et coupée en deux pour le décor.

Dégustez froid.


vendredi 20 avril 2018

Entre Dieu et moi, c'est fini, un roman de Katarina Mazetti

Entre Dieu et moi, c'est fini de Katarina Mazetti.

 


L'auteure vous dit peut être quelque chose, il s'agit de l'auteure du mec de la tombe d'à côté, qui a eu un certain succès, il y a quelques années. L'auteur conjugué avec ce titre m'ont donné envie d'acheter ce livre, en effet j'étais en pleine crise spirituelle (Dieu m'a rejeté !). Si vous aussi êtes dans ce cas, peut être faut il passer son chemin, ce livre ne donne pas de réponses, il pose plutôt des questions et nous réconforte sur le fait que l’existence de Dieu est souvent remis en question à cause de la vie après la mort. Et justement en parlant de mort, ce roman aborde cette question de façon intéressante.

C'est l'histoire d'une adolescente suédoise qui a perdu sa meilleure amie. Elle raconte l'année qu'elle a passé avec elle pour se remémorer les bons moments mais aussi ceux qui lui ont échappés. Comme toutes les adolescentes, elles parlent garçons et pouvoir de séduction, vêtements, parents, l'école et les pestes qui l'y peuplent, mais aussi un peu société et religion. Ce roman peut paraître au premier abord quelconque mais les personnages ont réussi à me toucher. En tournant la dernière page du livre, j'étais émue. Linnea, cette adolescente de quinze ans a aussi une personnalité qui est bien développée dans ce roman : elle parle aux murs, a des réflexions pertinentes et elle peut être drôle. C'est pourquoi on s'attache à elle.


L'histoire est intéressante et tout au long du roman on se demande ce qui est arrivé à Pia l'amie de Linnea. Quelques indices sont glissés au fur et à mesure des pages et nous donne très envie de tourner les suivantes pour connaitre enfin ce mystère. Le roman est court, le style est simple. Ce livre pourrait plaire aussi bien aux adolescents qu'aux adultes.

Je voulais pour accompagner cette lecture vous réaliser des bagels roses et j'ai oublié d'intégrer la poudre de betterave pour colorer la pâte de façon naturelle. Je me suis inspirée pour cette recette du dossier Bagel du magazine Vital food de ce mois ci. J'ai d'ailleurs découvert cette revue qui est génialissime et hyper inspirante.


Les bagels qui voulaient être roses

Ingrédients (pour 3 Bagels) :
 -  250 g de farine T65
 - 1 sachet de levure de boulanger
 - 12 cL d'eau tiède
 - 15g de sucre
 - 2 cuillères à café d'huile d'olive
 - 1 cuillère à café de sel
 - 1 œuf
 - 4 cuillères à café de poudre de betterave (si vous souhaitez que vos bagels soient roses)
 - graines de sésame et de pavot

Pour le pochage
 - 3l d'eau
 - 3 cuillères à café de sel
 - 15g de Maïzena
 - 15g de cassonade

Pour la garniture
 - un demi concombre
 - un demi oignon rouge
 - une dizaine de radis roses
 - du jambon fumé
 - un yaourt nature
 - le jus d'un demi citron
 - persil
 - sel et poivre

Dans un saladier ou dans la cuve d'un robot pâtissier muni d'un crochet, versez la farine. Versez le sucre, la poudre de betterave et le sel tout autour. Creuser un puits dans la farine. 

Dans un verre, mettre la moitié de l'eau tiède et le contenu du sachet de levure boulangère. Mélanger et laisser agir quelques minutes. Versez ensuite dans le puits. Versez le reste de l'eau puis ajoutez l'huile.

Pétrissez la pâte pendant au moins 10 minutes. Déposez la pâte ensuite dans un plat. Recouvrir de film alimentaire et d'un torchon. Laissez reposer et gonfler dans une pièce chaude. La pâte doit doubler de volume. Cela pendra au minimum 1h30 mais peut être plus si votre pièce n'est pas assez chaude.

Reprenez ensuite votre pâte, donnez lui des petits coups avec la paume de la main pour chasser le gaz issu de l'activité de la levure. Découpez la en trois parts égales. Sur un plan fariné, formez des boudins assez long pour que lorsque vous formerez les anneaux, le trou soit assez conséquent.

Réservez vos bagels au frigo après les avoir recouvert de film alimentaire pendant au moins 30 min. Là encore vos bagels doivent doubler de volume.

Préchauffez votre au four à 210°C (Th 7). Mettre une casserole d'eau à bouillir. Versez y le sel, la cassonade, et la maïzena. Pochez les bagels. Plongez les une première fois une minute puis retournez les et replongez les 30 sec.

Sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, déposez vos bagels. Battez l’œuf puis badigeonnez les. Saupoudrez vos graines de pavot et de sésame. 

Cuire pendant 15 min . Les bagels doivent devenir bien dorés.

Préparons maintenant la garniture. Comme le conseille Jamie Oliver, utilisons nos robots ménager pour émincer nos légumes. C'est un gain de temps incroyable. Coupez en deux votre oignon, et émincez le grâce à votre robot. Faites de même avec le concombre, et les radis. 

Pour réaliser la sauce qui accompagnera les légumes, mélangez un yaourt nature, avec le jus de citron, et le persil. Salez et poivrez à votre goût.

Coupez en deux vos bagels refroidis, déposez une cuillère de votre sauce, ajoutez le mélange de légumes. Si vous souhaitez manger de la viande, vous pouvez y ajouter une tranche de jambon fumé, mais ce n'est pas obligatoire. Redéposez une cuillère de sauce et fermez votre pain.

Dégustez, c'est frais, c'est bon, ça sent le printemps.


jeudi 12 avril 2018

Le plein de vitamine C pour la Servante écarlate.

La Servante écarlate de Margaret Atwood


J'ai voulu découvrir ce roman après tout ce que j'ai lu sur la blogosphère. Le sujet me faisait vraiment envie. Lire ce livre, c'est entrer dans un monde où tout a changé pour les femmes. La fertilité a diminué à cause de la pollution rendant les femmes fertiles très précieuses pour cette société. Elles sont mises à la disposition d'hommes riches et de leurs épouses afin de leur donner une descendance. Ce sont les servantes écarlates. Les autres femmes sont soit des "marthas" des employées de maison, soit des "tantes" des instructrices dans les écoles formant les servantes écarlates soit elles sont déportées dans les colonies pour manipuler des déchets toxiques ou cultiver le coton et les tomates. Ces femmes sont déportées parce qu'elles sont trop vieilles, infertiles ou gênantes pour la société.

On apprend en lisant ce roman qui est en fait un témoignage écrit par une de ces servantes écarlates : Defred, qu'elles sont très précieuses mais elles sont esclaves. Elles n'ont pas le droit de lire, de regarder la télévision, de s'enduire de crème hydratante, elles n'ont pas le droit d'utiliser leur vrai prénom. Defred signifie qu'elle appartient à Fred. Elles doivent en plus se livrer à une cérémonie d'accouplement chaque mois au moment de leur ovulation.



Defred nous fait part des évènements qu'elle vit mais aussi ces souvenirs d'avant avec son mari, sa fille, sa meilleure amie, son passage dans cette école formant les servantes écarlates. C'est comme cela qu'on apprend beaucoup sur cette nouvelle société.

Ce roman donne à réfléchir et je me suis posé longtemps la question : Comment les États-Unis ont pu basculer dans ce monde ? Les États-Unis sont pour moi le pays de la liberté par excellence. On y tolère des choix de vie totalement différents : Entre Hugh Hefner et les Mormons, il y a tout un monde. Et comment des millions d'Américains et d’Américaines ont pu accepter ces changements ? Alors je sais bien que cette histoire n'est qu'une fiction mais dans d'autres parties du monde, on a pu observer à de nombreuses reprises des minorités imposer des diminutions de liberté individuelle au plus grand nombre. Je peux citer de nombreux exemples : l'Allemagne Nazie, et à notre époque Boko Haram au Nigéria.

J'ai eu ma réponse quelques dizaines de pages plus tard et c'est effrayant ! Je ne vous spoilerai pas, lisez et vous trouverez cela effrayant et totalement plausible et d'autant plus avec nos nouvelles technologies. 

J'ai beaucoup apprécié la postface de l'auteur qui nous apprend dans quel contexte elle a écrit cette dystopie et on peut se rendre compte alors de son génie. Elle a imaginé des choses qui pour elle étaient possibles ou ont déjà eu lieu et c'est ce qui donne une autre dimension à son texte, et tout cela au début des années 1980. Et c'est pour cela que je trouve ce roman intéressant mais effrayant.

Au delà du thème, j'ai pris plaisir à cette lecture, le style est agréable même si j'ai trouvé qu'il y avait quelques fois des longueurs dans le texte. Je vous recommande vraiment ce roman. Pour la série, je ne pourrai vous conseiller, je ne l'ai pas vu, mais j'ai bien envie de le faire. Cela m'a aussi donné envie de lire d'autres dystopies. J'ai lu il y a quelques année 1984 de Georges Orwell qui a inspiré Margaret Atwood. Je l'ai beaucoup aimé. Il fait parti de mes classiques.

Pour illustrer ce roman, je vous ai concocté une salade qui permet de faire le plein de vitamine C. En effet, Defred voulait manger des oranges, elles étaient devenues rares dans ce monde. Moira, la meilleure amie de Defred a même attrapé le scorbut.



Salade pour un plein de vitamine C

Ingrédients :
 - la moitié d'un verre de mélange blé-quinoa
 - quelques feuilles de jeunes pousses : un mélange de saison
 - trois billes de mozzarella
 - une orange sanguine
 - un demi poivron rouge en bocal. Ce n'est pas la saison du poivron, mais ce dernier apporte un max de vitamine C. Vous pouvez à la belle saison, faire des bocaux avec des poivrons grillés et les manger tout au long de l'année, ou les acheter en supermarché.
 - persil frisée frais. Le persil est riche lui aussi en vitamine C.
 - quelques radis roses

Pour la vinaigrette
 - le jus et le zeste d'une orange bio
 - 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
 - 3 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
 - une échalote 
 - sel/poivre

Dans une casserole d'eau bouillante versez la moitié d'un verre du mélange blé-quinoa. Laissez cuire 10 minutes. Égouttez puis déposez dans votre assiette le mélange cuit.
Lavez et essorez vos jeunes pousses, puis les disposer également dans votre assiette. 
Coupez les radis en rondelles fines. Coupez en petites tranches votre demi poivrons. Coupez des suprêmes de votre orange sanguine. Disposez le tout dans votre assiette avec vos billes de mozzarella.
Émincez un petit bouquet de persil et saupoudrez votre salade. Assaisonnez à votre goût. 

Pour réaliser la vinaigrette, prélevez le zeste d'une orange, puis presser le jus. Ajoutez à cela 3 cuillères à soupe d'huile d'olive et du vinaigre de cidre dans les mêmes proportions. Émincez une échalote que vous ajouterez au mélange. Salez et poivrez.

Bonne dégustation.



jeudi 5 avril 2018

N'embrasser pas qui vous voulez, une autre plongée dans l'enfance sous une dictature soviétique

N'embrassez pas qui vous voulez de Marzena Sowa et Sandrine Revel


Après m'être plongée dans les souvenirs culinaires d'Alice Danchokh, qui a passé son enfance en URSS, j'ai décidé de continuer mon voyage dans l'enfance soviétique avec cette bande dessinée. Point de référence à la gastronomie russe ou polonaise dans cet ouvrage mais je vous partagerai une recette d'un gâteau aux pommes d'une grand mère russe à la fin de cet article. Elle provient également du roman d'Alice Danchokh : Souvenirs culinaires d'une enfance heureuse.

J'avais beaucoup aimé les souvenirs culinaires d'une enfance heureuse mais je trouvais qu'il manquait des parties sur ce que vivait la population pendant cette dictature. On pouvait y voir la vie dans les appartements communautaires, les restrictions en terme de nourriture, d'objets manufacturés mais il manquait pour moi la propagande, la peur, la méfiance. Dans cette bande dessinée, cet aspect de la vie sous la dictature y est parfaitement décrit. Certes les adultes peuvent protéger leur enfants de cette peur, de cette méfiance mais c'est tout de même un climat que les enfants peuvent ressentir. Ici, nous pouvons voir la propagande. En effet, l'histoire s'ouvre sur un cinéma ou l'école regarde un film sur la grandeur du camarade Staline. Le personnage principal, un écolier essaie d'embrasser sa voisine sur la bouche. Cette dernière est choquée, dégoutée et se met à crier. La séance est arrêtée. Le garçon se retrouve dans le bureau du directeur pour expliquer son geste.


Pendant qu'il s'explique, la classe est cuisinée par la maitresse. Certaines informations délicates sortent de la bouche de ses camarades. Son père se procure des livres avec des dessins. Le soir même chacun rentre chez lui mais on peut voir que ce geste anodin peut avoir des conséquences terribles pour la vie de chacun : être arrêté, disparaitre... Les enfants comprennent qu'il faut se méfier de tout le monde, se taire mais que pour autant on peut se rebeller, développer son imaginaire. Personne ne peut interdire le droit de penser.

Cette bande dessinée permet de réfléchir à cette époque et permet de comprendre qu'il est important de s'accrocher aux petites choses pour ne pas devenir un robot : la poésie, les dessins, l'imagination, l'amour, se vernir les ongles des orteils... et finalement, ce ne sont pas simplement des petites choses.

J'ai vraiment compris cette bande dessinée en lisant la post-face parce qu'il m'a permis de comprendre le cheminement de l'auteur. Si elle n'était pas là, je serai passé à côté, j'ai eu du mal à repérer les moments où on changeait de chapitre parce que les couleurs sont toujours les mêmes : du vert, du beige, ocre... Mais finalement, cela montre aussi l'austérité de l'époque.

Et voilà comme promis cette recette de gâteau à la pomme d'une grand mère russe. Il est vraiment délicieux, et assez copieux pour un diner de famille.



Gâteau aux pommes Grand mère Russe

Ingrédients :
Pour la pâte sablée :
 - une demi cuillerée à café de bicarbonate de soude
 - cent cinquante grammes de crème fraiche
 - cent cinquante grammes de margarine ramollie
 - un demi verre de sucre en poudre
 - deux sachets de sucre vanillé
 - deux verres ou deux verres et demi de farine

Pour le gâteau de pommes
 - un kilo de pommes épluchées (Les Antonov correspondent le mieux mais vous pouvez choisir une variété de pommes acide et ferme.)
 - le jus d'un citron
 - un verre de sucre en poudre + deux cuillerées
 - trois cuillerées à soupe de farine
 - quatre sachets de sucre vanillé
 - deux œufs
 - deux cent grammes de crème fraiche

Pour préparer la pâte sablée, mélangez une demi cuillerée à café de bicarbonate de soude préalablement humidifiée à la crème fraîche. Ajoutez la margarine, les sucres et la farine. Mélangez. Vous pouvez utiliser un robot ou pétrir à la main jusqu'à ce que la pâte ne s'effrite plus.
Beurrez un moule puis foncez la pâte dans ce moule.

Lavez, épépinez les pommes puis les couper en très fines lamelles. Aspergez les au fur et à mesure de jus de citron pour éviter le noircissement de vos fruits.

Préchauffez le four à 180°C. Ajoutez à vos pommes un verre de sucre en poudre, une cuillerée à soupe de farine et deux sachets de sucre vanillé. Remuez bien le tout et étalez sur la pâte vos lamelles de pommes.

Avant de mettre au four le gâteau, versez sur les pommes une sorte d'omelette sucrée. Pour cela mélangez deux œufs battus, deux cents grammes de crème fraîche, deux sachets de sucre vanillé, deux cuillerées à soupe de farine, deux cuillerées de sucre. Battre au mixeur votre mélange avant de de le versez sur votre gâteau.

Enfournez et laissez cuire pendant 40 min. Laissez refroidir avant de déguster. Il est très bon le lendemain et se conserve très bien.